PERSPECTIVES DE DÉVELOPPEMENT DES PROGRAMMES EN COURS

MALI

Programme Apiculture

 

En 2020, Maison de Sagesse va poursuivre le programme Apiculture en partenariat avec l’association Bokolo afin de :

  • Dispenser la 2de session de formation « pratique »
  • Construire les 50 ruches Kényanes
  • Installer 2 ruchers et organiser leur suivi
  • Contrôler les premières récoltes de miel
  • Lancer la commercialisation du miel
  • Débuter la construction du four à pain mobile

 

MAROC

Programme TRISOMIE 21

 

Le soutien de la Fondation Air France a permis de mettre en place des actions qui ont donné une autonomie aux enfants de 6 à 12 ans des deux centres Malaïka Rabat et Salé au Maroc. De plus, pendant cette période cinq enfants supplémentaires (en plus des dix des années précédentes) ont pu intégrer des classes normales.

Si le projet est suspendu, il n’est pas abandonné pour autant. Maison de Sagesse continue à rechercher des financements pour poursuivre, faire aboutir et concrétiser le programme initialement prévu sur trois ans, notamment avec la réhabilitation, l’équipement d’une salle d’éveil et le recensement d’autres nourrissons pour l’action précoce sur le centre de Malaïka Salé.

 

FRANCE

Programme ateliers radiophoniques

 

La forte augmentation du nombre d’enfants participants aux ateliers (6 enfants pour la 3ème saison et 22 enfants pour la 4ème saison) témoigne du réel intérêt de ces enfants pour ces exercices de simulation radiophonique. Afin de répondre aux demandes d’inscription de plus en plus nombreuses, un 2ème atelier va être mis en place pour les élèves de l’internat. Celui-ci sera planifié en fin d’après-midi (à partir de 17h) à la différence de l’atelier 1 qui lui se déroule en début d’après-midi afin d’être accessible aux élèves non internes.

Monsieur Texeira, très impliqué sur la pérennisation de ce projet, offre son appui financier à Maison de Sagesse pour améliorer le studio et la régie de l’atelier radio avec pour objectifs d’accueillir dans un lieu encore « plus

MADAGASCAR

Programme classes adaptées – EPP

 

Insertion professionnelle

La scolarisation et la prise en charge dès le plus jeune âge des personnes en situation de handicap, même si primordiale, n’assurent aucune insertion pérenne et stable dans le monde du travail. Il s’agit donc de réduire la précarité des personnes atteintes de déficience par l’aide à la création d’activités rémunérées qui leur procurent des revenus réguliers pour améliorer leur qualité de vie et faciliter leur accès aux soins.

En s’appuyant sur son programme « Mission Pour l’Emploi », Maison de Sagesse souhaite développer des formations professionnelles accessibles aux personnes en situation de handicap pour des secteurs d’activités génératrices de revenus.

Un partenariat est à l’étude avec l’association Sameva pour des formations en broderie, couture, confection de bijoux. D’autres partenariats sont en réflexion avec le CNFPPH (Centre National de Formation Professionnelle des personnes en situation de handicap), le centre spécialisé AKAMA ou l’association ZANAKA.

Transport scolaire et lutte contre l’absentéisme

L’absentéisme des élèves au sein des classes est très pénalisant et rend le travail d’organisation et de suivi très difficile. En mai 2018, le prix des taxis de la ville (« Bajaj » ou « Tuk-tuk ») a doublé et le nombre d’enfantsprésents aux cours a chuté dans les jours suivants. Il s’avère que,

dorénavant, pour une famille, accompagner en transport son enfant handicapé deux fois par jour, cinq jours par semaine, quatre semaines par mois vient grever le budget de façon importante (environ 80 000 Ar./mois).

Il faut ajouter à la situation sociale précaire des parents le fait qu’il n’est pas aisé de trouver un temps pour accompagner son enfant deux fois par jour. Les enfants présents sont aujourd’hui accompagnés à pied ou par un proche disponible.

Maison de Sagesse étudie un projet de ramassage scolaire pour les trente-quatre enfants présents dans les deux EPP. Cette solution permettrait de lutter contre l’absentéisme des enfants, mais également permettrait de mieux répartir les élèves au sein des 2 classes.

Suivi social, médical et spécialisé

Maison de Sagesse a constaté l’insuffisance de ne proposer qu’une scolarisation lorsque celle-ci ne coïncide pas avec la réalité vécue par l’enfant à la maison.

En effet, à l’absentéisme s’ajoute parfois une négligence (médicaments qui rendent apathiques, télévision 24h par jour, vie sociale limitée ou dégradée) et une misère sociale importante.

S’il n’est pas du devoir de Maison de Sagesse de s’immiscer dans l’intimité du foyer, il est tout de même possible de proposer une aide et un accompagnement des parents avec leur accord. Certains profils d’enfants révèlent que les handicaps pourraient être pris en charge et résolus, ou du moins atténuer demanière significative. Grâce à un simple diagnostic, des réponses adaptées peuvent être étudiées et approfondies.

Les exemples sont nombreux : Jacquelin, 12 ans, considéré comme sourd-muet bien qu’il entende “des sons” pourrait être appareillé, Marianna, autiste a des difficultés de langage, mais elle pourrait voir unorthophoniste, Mael est handicapé mental

léger et pourrait voir un spécialiste pour travailler sur sa capacité de concentration.

Un diagnostic médical précis de chaque enfant serait à mettre à place. Plusieurs spécialistes du handicap devront être investis dans ce projet : kinésithérapeute, médecin généraliste, éducateur spécialisé, orthophoniste, psychothérapeute, etc..

Travaux et séparation des salles

Les enfants présents à l’EPP Pasteur sont plus nombreux qu’à l’EPP Lazaret. Face à ce constat, Maison de Sagesse souhaite réorganiser la structure d’accueil de l’EPP Pasteur afin de mettre en place des groupes tenant compte des handicaps et de l’âge des enfants.

Cette réorganisation nécessite des travaux de réfection de la salle de classe.

Actuellement les toilettes de l’EPP Pasteur ne sont pas adaptées pour l’utilisation par les enfants en situation de handicap1. Un projet de Toilettes sèches est actuellement à l’étude.

1 Toilettes Turques

Un film documentaire sur les enfants d’Antsiranana est également à l’étude afin de présenter le travail des classes adaptées et l’importance de la légalisation des enfants à l’état civil (réalisateur Philippe Lanfranchi).

 

BUDGET PRÉVISIONNEL : 30 000 €